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Demon Slayer par sa première saison m’a totalement convaincu. Sa suite commence par l’arc du Train de l’infini, est-il aussi convaincant ? Pas sûr ! Mais mauvais ? Assurément pas ! Au cœur : l’ardent Rengoku !



Demon Slayer : Train de l’infini


Saga : Demon Slayer

Épisodes : 1 à 7 (saison 2), arc du train de l’infini

Studio : Ufotable

Genre : animé, seinen horreur

Résumé : Le groupe de Tanjirô a terminé son entraînement de récupération au domaine des papillons et embarque à présent en vue de sa prochaine mission à bord du train de l’infini, d’où quarante personnes ont disparu en peu de temps. Tanjirô et Nezuko, accompagnés de Zen’itsu et Inosuke, s’allient à l’un des plus puissants épéistes de l’armée des pourfendeurs de démons, le Pilier de la Flamme Kyôjurô Rengoku, afin de contrer le démon qui a engagé le train de l’Infini sur une voie funeste.

Note : 3.5 sur 5.

La découverte de Rengoku, pilier de la flamme

Tanjiro et son équipe rejoigne le bienveillant Rengoku, pilier de la flamme présenté plus tôt dans les épisodes de Demon Slayer. Le Train de l’infini voit ses passagers disparaître et cela nécessite l’intervention immédiate et directe d’un pilier. Tout l’arc tourne autour de lui, l’animé offre même un épisode supplémentaire par rapport au film pour l’introduire. Devant ses talents armés et intellectuels, sa vitesse éclair et son optimisme, on ne peut qu’être ébloui. Très vite, on sent que Rengoku est un immense personnage qui va avoir un rôle capital. Si Tanjiro est missionné pour combattre les démons autour du pilier, il espère pouvoir questionner le pilier de la Flamme sur la danse du dieu du feu que lui a appris son père.

La découverte de Rengoku est le point fort de cet arc. Ses attaques sont fabuleuses et impressionnantes et il surpasse de loin Tanjiro. À vrai dire, le sens de l’arc se trouve ici, à offrir au spectateur que malgré la victoire de Tanjiro sur une lune supérieure, il est encore loin d’égaler le niveau d’un pilier. C’est aussi un point paradoxal lorsque l’on connait la fin de l’arc par ailleurs…



Un train piégé et une surprise à la fin

L’arc du Train de l’Infini nous présente plusieurs démons. Le plus intéressant est ce démon qui est capable d’endormir et de plonger dans de merveilleux rêves ses proies au point qu’elles le réclament face à une vie réelle trop dure et souffrante. Côté gore et malsain, nous y sommes pour sûr, le témoigne ce pauvre gamin atteint de la tuberculose prêt à tuer son prochain pour retourner vivre sa vie de rêve ! Même nos héros se font avoir par son pouvoir et si le schéma narratif de la première partie de l’arc est assez évident, l’idée scénaristique n’est pas si mal. Lorsque Tanjiro sombre dans ses rêves – évidemment qu’on veut nous faire pleurer sans pourtant trop y parvenir – l’idée pour s’en échapper est intelligente : la décapitation.

Cette première partie de l’arc ne me transcende pas. Nos héros ne connaissent pas spécialement de difficulté et s’en sortent relativement facilement. Auparavant ce démon, nos héros avaient tué déjà d’autres démons, eux-mêmes surpris de cette facilité, ils émirent la bonne hypothèse qu’il resta un démon (le rêveur) à bord du train. Finalement, celui-ci n’était pas non plus difficile et la véritablement surprise de l’arc se résume dans les deux derniers épisodes. Attention spoilers ! C’est lorsqu’une Lune intervient ! À partir de là, on se souvient du pourquoi on regarde Demon Slayer et des raisons pour lesquelles on apprécie l’animé. Le combat entre Rengoku – subtilement présenté auparavant – contre la 3e Lune n’est que beauté et l’apothéose de Rengoku est le véritablement événement de l’arc, triste évidemment, mais qui nous apporte deux infos. D’abord, le fossé entre le pilier et Tanjiro, puis la puissance des Lunes ! Mais pouvait-il y avoir deux piliers de la Flamme ?


Les piliers de Demon Slayer.


Artistiquement…

Mis à part les deux derniers épisodes et le combat final plutot bien animé et joli, le côté artistique de cet arc du Train de l’Infini est assez moyen. Faute en réalité au démon qui fusionne avec le train. Il a fallu pour cela animer l’intérieur de son corps, en particulier ses intestins et le procédé 3D utilisé n’est à mon goût pas très beau. Là-dessus, on peut s’avouer être déçu alors que les plans sur le train qui avance sont pourtant bien beaux.


En résumé…

Points fortsPoints faibles
– Rengoku, le perso présenté– Un schéma narratif évident
– La qualité de la musique– Un début d’arc moyen
– Une fin d’arc surprenante– Une animation qui était mieux auparavant
– Le fossé qui nous est présenté entre Tanjiro et les piliers
et le chemin qui lui reste à parcourir.

2 réponses à « Demon Slayer (Arc 2), le Train de l’infini aux côtés du pilier des flammes »

  1. J’ai beaucoup apprécié ton analyse détaillée du film. Tes descriptions sont captivantes et j’ai aimé ta réflexion sur la thématique de la persévérance. Merci pour cette critique intéressante et bien écrit.

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  2. […] une première saison incroyable, après un Train de l’Infini malheureux, Demon Slayer nous emmène dans un nouvel arc au sein du quartier des plaisirs. Une […]

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