Furieuse animation, bande-son aux petits oignons et décapitation au choix, Demon Slayer par sa première saison m’a totalement convaincu. Parlons d’un animé qui fait fureur.
Demon Slayer (saison 1)
Saga : Demon Slayer
Épisodes : 1 à 26 (saison 1) – 2019
Studio : Ufotable
Genre : animé, shonen horreur, aventure et fantastique
Résumé : Tout bascule le jour où Tanjiro retrouve sa famille massacrée par un démon. Nezuko, l’une de ses petites sœurs, est la seule survivante mais elle a aussi été transformée en démon…
Convaincu au premier épisode de Demon slayer
Il est parfois des histoires où il faut attendre pour voir l’action arriver et être convaincu de l’histoire à venir. Ne comptez pas sur Demon Slayer pour vous faire attendre. Le premier épisode est déjà saisissant. Après une brève scène d’exposition dans laquelle on nous fait bien comprendre que la famille de Tânjiro est bien attachante, voilà celle-ci massacrée et baignant dans son sang. La cause ? On ne sait pas encore, mais les histoires de démon qui se répandent nous mettent la puce à l’oreille. Avant d’en être certain, voilà que la sœur de notre personnage, Nezuko, respire encore : Tânjiro ne perd pas de temps pour essayer de la sauver. Nos deux protagonistes sont cependant recherchés et pourchassés par un chasseur de démon. S’ensuit alors un discours émouvant dans lequel Tânjiro supplie de laisser Nezuko vivante, un combat assurément perdu, le tout accompagné par une musique clairement bien composée et voilà déjà un scène incroyable pour un premier épisode qui a achevé de me convaincre ! Plus que ça, ce premier épisode annonce une saison déjà captivante.
Devenir un chasseur de démon
Le scénario de Demon Slayer n’est sans doute pas le plus original. Un animé dans lequel le héros a pour objectif de tuer des démons est vu et revu. Néanmoins, Demon Slayer convainc par d’autres éléments qui font sa réputation. D’abord, les combats sont animés d’une façon magistrale : un épisode de Demon Slayer est vraiment magnifique à regarder, la fluidité d’animation et le travail du studio derrière sont colossaux. Je ne reparle pas de la musique qui accompagne les combats, nous sommes sur du haut niveau. À cela s’ajoute une violence explicite ! Non pas que les scènes soient glauques, pourquoi faire nécessairement du glauque quand on fait de l’horreur d’ailleurs ? Non, la violence s’exprime par des décapitations, moyen pour achever les démons, qui nous sont montrées sans qu’elles ne soient horribles à regarder. Bref, nous avons affaires à un animé d’action qui réunit du combat, du sang, de l’animation et de la musique : je dirai les principaux outils pour nous faire aimer ce genre.
Le plaisir de décapiter, le plaisir de l’empathie dans Demon Slayer
Demon Slayer est puissant, l’animé arrive à nous faire ressentir le plaisir de voir des démons se faire décapiter après des combats géniaux. Quelques secondes après, nous avons pourtant de l’empathie pour ces êtres qui ont tué et mangé des dizaines d’humains innocents. La force de Demon Slayer selon moi se retrouve dans l’idée que le scénario donne du sens à la vie du démon. Celui-ci a un background, une histoire, qui nous est racontée. Être innocent avant de devenir le monstre qu’il est, le démon ressent souvent une forme de paix et de délivrance à sa mort. Le démon dans Demon Slayer n’est pas une simple créature qui a soif de sang, non, il parle, agit, a des émotions. Tânjiro est un chasseur de démon qui fait preuve d’empathie, bien que celle-ci ne l’empêche pas d’exécuter. C’est un héros que j’adore, contrairement à ses compagnons qui ont beaucoup de moins charisme, je pense à Zen’itsu par exemple qui est plutôt insupportable à être effrayé et à pleurer tout le temps. Enfin, le scénario de fond me donne envie de continuer. Le combat des pourfendeurs face au démon originel annonce une longue quête parsemée d’embûches.
En résumé…
Points forts | Points faibles |
– La qualité de l’animation | – Un scénario qui n’est pas si original |
– La qualité de la musique | – Des héros qui ne sont pas tous à la hauteur |
– Une violence explicite | – Un milieu de saison un peu creux |
– Des démons doués de sensibilité |
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