Tsukimichi Moonlit Fantasy est un animé isekai d’aventure et de comédie issu d’une œuvre de Kei Azumi écrite en 2012, une première saison est diffusée en 2021 et une seconde en ce moment même sur Crunchyroll. L’animé raconte l’histoire de Makoto Misumi, un habitant du Japon téléporté par une déesse dans son monde. Makoto devait être l’un de ses héros qui combat les démons, mais trop laid à ses yeux, elle décide l’expulser aux marges du monde chez les demi-humains lui ôtant le droit de parler la langue des Homo sapiens. Plutôt que de guerroyer, Makoto découvre ce nouveau monde sous le titre de « marchand », mais en vérité un peu plus que ça grâce à la bénédiction de son maître.

Tsukimichi – Moonlit Fantasy –
Saga : Tsukimichi – Moonlit Fantasy –
Épisodes : 29 épisodes (diffusion en cours sur Crunchyroll)
Studio : studio C2C (1e saison), J.C. Staff (2e saison)
Genre : animé, isekai, aventure, comédie, fantasy
Résumé : Rejeté par une déesse parce qu’il n’avait pas la carrure d’un héros, un ancien lycéen cherche à survivre dans un nouveau monde fantastique !
Le quotidien d’un marchand surpuissant
Makoto est un lycéen lorsqu’il est transporté dans le monde de la déesse qui règne et protège les Homo Sapiens. À l’origine, Makoto devait être un vaillant héros qui combat les démons, comme deux autres personnes transférées avant lui. Sauf que la déesse le trouve repoussant, laid, et l’expédition à l’autre bout du monde. Perdu au milieu de landes désertiques, Makoto doit survivre. Il fait la rencontre d’un groupe orc dirigé par un cochon, Emma. Les orcs acceptent Makoto et Emma lui enseigne lui les rudiments de la magie. Enfin, c’est ce qu’elle pensait avant que Makoto ne se découvre des pouvoirs surpuissants ! Très vite, il affrontera deux gigantesques monstres : un serpent géant, Tomoe, et une araignée géante, Mio, qui deviendront ses plus fidèles servantes. Plutôt que de combattre les démons, Makoto enfile une cape de marchand et part à la découverte de ce nouveau monde, de ses nouveaux pouvoirs et de ses habitants.
Tsukimichi – Moonlit Fantasy – est un animé dont on a le plaisir d’en découvrir le monde. Comme Makoto, nous arrivons dans ce nouveau monde en n’y connaissant rien. Au fur et à mesure des épisodes, de nouvelles espèces, de nouveaux pouvoirs magiques, des royaumes amis ou ennemis, des guildes, des académies, des entreprises apparaissent. Des landes désertiques vides où il n’y avait rien jusqu’aux villes bondées, le trajet de Makoto est celui du spectateur : plein de découvertes. Il n’est pas question ici d’un homme qui s’améliore pour combattre les démons, oubliez ça ! Makoto ici est un marchand, du moins nous parcourons le monde avec lui sous cette identité où il y cache ses vrais pouvoirs. D’ailleurs, il est capable grâce à sa rencontre avec Tomoe d’ouvrir une nouvelle dimension secrète dans laquelle il y créera le monde de ses rêves, et de quoi produire de nombreuses marchandises qu’il écoulera dans le monde vivant. Petit à petit, de quelques produits récoltés sur les monstres abattus, il fera la rencontre de puissants marchands et ouvrira sa propre boutique de produits en ville.

Makoto, un « maître » bien entouré
Makoto est surpuissant : Tsukimichi Moonlit Fantasy suit la tradition des isekai. Néanmoins, en tant que marchand, Makoto doit garder ses pouvoirs dans le secret absolu et éviter de montrer au grand jour ses talents. Ayant presque vaincu Shin, un dragon supérieur qui sait lire les pensées, Makoto accepte d’en devenir le gardien, Shin prend le surnom de Tomoe et devient sa suivante. Quasiment le même procédé se répète avec Mio, une énorme araignée dont la faim ne s’arrête jamais. À travers des pactes, Tomoe et Mio deviennent les plus fidèles servantes de leur « maître » Makoto.
Ce trio est absolument génial, et pousse à la fois dans la comédie, et dans l’aventure. D’abord, Tomoe et Mio sont folles de Makoto, pur innocent qu’il soit. Dans leur stratégie de conquête respective, elles sauront être de grandes rivales pour les plus grands plaisirs de leur maître, débouchant ainsi sur de nombreux moments comiques. Au-delà de cet aspect quelque peu frivole, Tomoe et Mio savent jouer leur rôle de protectrices comme il se doit, et lorsqu’elles se mettent à la menace ou au combat, ça en devient vite prenant et époustouflant ! En réalité, on ne peut pas imaginer l’animé Tsukimichi sans ce trio là.
En réalité, on est bien au-delà d’un trio ! Vous souvenez-vous quand je vous ai dit que Makoto avait créé sa propre sous-dimension grâce à Tomoe ? Dans celle-ci, il y produit toutes ses marchandises qu’il vend dans la dimension normale. Mais ce n’est pas seulement un lieu de récolte. Dès le début de l’animé, cette dimension devient une ville ! Makoto et ses protectrices font de cette dimension un lieu d’accueil pour des espèces réfugiées ou en danger. De nombreuses espèces du monde, découvertes au fur et à mesure de l’animé, vont peupler cette dimension et vont glorifier leur maître ! Les orcs avec Emma comme secrétaire de Makoto, des hommes-lézards, ou encore des nains fabriquant d’armes… toutes ces espèces vont se partager le territoire, construire, produire et cohabiter. Cela me fait penser au manga The Cave King dans lequel le prince Heal arrive sur une île, la mine, bâtit et y accueille plein d’espèces différentes. Bref, Makoto est très bien entouré et il y a énormément de protagonistes dans cet animé, donc accrochez-vous bien pour ne pas être perdus !

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Entre les humains et les démons, sans choisir de camp
« Makoto a été invoqué par la déesse dans le but de protéger les humains contre les démons, donc son objectif est de détruire les démons ? ».
Non, absolument pas ! Makoto a la haine contre la déesse qui l’a expédié loin d’elle parce qu’il était laid ! Makoto n’a pas spécialement d’objectif, si ce n’est peut-être à long terme de pouvoir rentrer chez lui, de revoir sa famille et de connaître la véritable identité de ses parents ! Sinon, dans Tsukimichi, Makoto n’est qu’un « simple » marchand. Sous cette identité, il découvre ce nouveau monde. Jusqu’au jour où la déesse le retrouve et l’invoque au beau milieu d’un affrontement entre humains et démons sans qu’il n’ait rien demandé ! Alors certes il va péter un câble et détruire tout le paysage qui l’entoure, tuant humains et démons, mais il ne choisit pas son camp. Et je dirai que c’est là un aspect des plus intéressants de l’animé ! En effet, on pourrait s’attendre bêtement à ce que le héros arrive, soutienne les Homo Sapiens et parvient à vaincre les démons. Bien sûr que non ! Makoto aimerait même commercer avec les démons, le problème étant leur perfidie. Mais Makoto ne veut pas rester près des Homo Sapiens car ceux-ci sont racistes envers les demi-humains. Et bien que Makoto soit un véritable Homo Sapiens, ses congénères le prennent pour un demi-humain. En bref, tel un marchand dans l’âme, Makoto fait sa vie au gré des vents. Sans objectif clair, sans camp mais avec ses idées et ses valeurs, tout peut arriver dans Tsukimichi Moonlit Fantasy et tout peut nous surprendre !

En résumé…
| Points forts | Points faibles |
| – La qualité de l’animation | – Les deux premiers épisodes peuvent vous ralentir mais vers les 5e-6e épisodes, vous verrez que c’est de mieux en mieux. |
| – Trois protagonistes surpuissants, drôles et attachants | – Pas de VF pour l’animé pour ceux qui aiment bien la VF. |
| – Une intrigue solide : Makoto est un marchand qui fait sa vie selon ses besoins, il ne choisit pas de camp entre humain et démon. | |
| On découvre ce monde avec Makoto, plus les épisodes avancent et plus on découvre de nouvelles espèces, des lieux, des villes, des guildes, des royaumes, des intrigues politiques… |






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