C’est la fin de la série créée par Matt Groening, connu pour les Simpson, cette année sur Netflix. Désenchantée m’aura enchanté pour son humour fantastique, la beauté de sa direction artistique et désorienté pour son scénario grotesque mais assumé.
Désenchantée (saison 5)
Créateur : Matt Groening
Genres : Animation, Fantastique, Comédie
Date de sortie : février 2022
Nombre et durée d’épisodes : 10 | ~27 min
Diffusion : Netflix Original
Synopsis : Entre autres mésaventures cette saison, la princesse Bean découvre un château sous-marin et des secrets qui pourraient changer le cours de l’histoire de Dreamland.
Le dernier chapitre d’une histoire fantastique et burlesque
Dix épisodes qui écrivent la dernière page du livre de Dreamland. Bean, la princesse buveuse mais surtout amoureuse doit affronter sa mère maintes fois revenue à la vie, et envieuse de magie infinie pour contrôler Dreamland. Une quête qui ne se fait pas seule, à côté d’Elfo et de Lucy, la cinquième saison de Désenchantée connait un casting de personnages long comme le bras. Si long que les créateurs utilisent autant de ficelles grotesques pour tous les faire retrouver. Etonnamment, alors que l’on pourrait se dire que Désenchantée se moque de nous scénaristiquement parlant, on en prend un malin plaisir à rentrer dans le jeu des créateurs. D’ailleurs, si le scénario de cette saison se tient du début à la fin, le résumé de l’histoire Désenchantée à travers toutes ses saisons est incompréhensible. Bien que même dans cette saison, aller savoir pourquoi la mère n’emprisonne et ne tue pas sur l’instant l’Elfe et le petit démon qui vivent et dorment dans son château à deux pas de son trône alors qu’ils n’arrêtent pas ouvertement eux, de la tuer. Cette histoire grotesque est totalement assumée : vers la fin du dernier épisode de la saison, un figurant parodiant les spectateurs du premier degré absolu intervient pour se moquer de ces côtés saugrenus.
Il fallait bien que ça se termine
Il faut donc voir et regarder Désenchantée non pas pour une histoire dramatique à suspens mais pour ce qu’elle est : une histoire fantastique à l’humour loufoque, parfois gras où les scénaristes prennent pour prétexte chaque objet, personnage ou situation pour en faire une blague, parfois vaseuse. Avec cette grille de lecture, Désenchantée se regarde presque sans s’arrêter, avec des personnages tout de même irréguliers mais de plus en plus attachants. Il faut tout de même avouer que la fin est la bienvenue. Je n’ai aucun problème à ce que des séries durent une éternité (NCIS, The Big Bang Theory, Friends…) mais leur longévité s’explique parce qu’un épisode = une histoire. Dans le cas de la série de Matt Groening, chaque épisode déroule fil d’un scénario qui s’épuisait à longue, ne serait-ce que par le retour permanent de chaque personnage supposé mort ou disparu. La série en devenait longue, mais elle se conclut bien.
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Entre autres mésaventures cette saison, la princesse Bean découvre un château sous-marin et des secrets qui pourraient changer le cours de l’histoire de Dreamland.
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