Tsuyoshi Yasuda nous propose dans son troisième tome de Blue Wolves une traque. Le clan des Miburo est spécialement recruté par le clan d’Aishu pour arrêter cinq assassins qui sévissent autour de Kyoto.
Blue Wolves (T02)
Saga : Blue Wolves
Scénario : Tsuyoshi Yasuda
Dessin : Tsuyoshi Yasuda
Genre : Shonen action et historique
Éditeur : Kana
Pages : 192 pages
Sortie : 13 juillet 2023
Synopsis : Nio a rejoint les Miburo, un groupe de samouraïs qui assurent la protection de Kyoto. Pour sa première mission, il doit affronter des assassins sanguinaires et prendre les armes pour défendre sa conception de la justice. Il s’engage dans un combat sans merci face à ces hommes pour qui la justice a une signification différente…!
Première mission dangereuse pour Nio dans le clan des Miburo !
Les Miburo (les samouraïs chargés de protéger la ville de Kyoto) ont reçu une mission du clan d’Aishu. Depuis plusieurs mois, des assassins qui militent pour l’expulsion des « barbares » (= étrangers) à Kyoto tuent des membres du clan obéissant à l’empereur. Les Miburo ont la charge de les éliminer et de rétablir l’ordre dans la ville. C’est la première mission dangereuse à laquelle participe le jeune Nio, fraîchement recruté, et qui cherche à définir la « justice ».
La traque nous fait apprécier le clan des Miburo
Le dernier chapitre de Blue Wolves nous a laissé sur un combat prêt à éclater. Un mystérieux inconnu pavé de viles intentions a croisé le chemin de Nio et Hajime. Du combat, de la démonstration de puissance et du sang coulent dans ce troisième tome qui consiste en une chasse aux assassins. C’est mon préféré. Au lieu d’être simplement une série d’action violente, Tsuyoshi Yasuda – au-delà de travailler sur le thème de la justice – nous offre une histoire plus réflexive. Nio est un gamin naïf mais plein de bonne volonté. Son arme n’est pas le sabre en bois qu’il porte mais son idéalisme et ses mots. Bien sûr, ça ne marche pas tout le temps, les situations provoquent alors sourire mais aussi réflexions pour le lecteur. Je me suis laissé transporter davantage par l’écriture que par l’action placée au second plan. On se plaît à admirer les Miburo pour leur travail de police car Nio donne du sens à la violence légitime qu’il monopolise. On se plaît à vivre dans un groupe dont l’honneur est la justice, la solidarité au milieu d’une ambiance malsaine de rejet. J’apprécie de plus en plus Blue Wolves par ce personnage plein d’empathie révélant un groupe fraternel plutôt que mafieux.
Laisser un commentaire