La saison 20 de NCIS a enregistré sa pire audience toutes saisons confondues. Pourtant, elle reste la 3e série la plus regardée à la télévision aux États-Unis. Plusieurs causes peuvent être soulignées, et si on s’intéressait à celle du casting qui a nécessairement évolué au bout de 20 ans d’existence ?
NCIS : Enquêtes Spéciales (S20)
Saga NCIS
De : Gary Glasberg, Chas. Floyd Johnson, George Schenk
Avec : Mark Harmon, Gary Cole, Sean Murray, Wilmer Valderrama, Brian Dietzen, Rocky Carroll, David McCallum, Diona Reasonover, Katrina Law
Saisons : 20 saisons
Résumé : La Naval Criminal Investigative Service regroupe une équipe d’agents spéciaux chargés d’enquêter sur des crimes concernant la Marine.
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Parker et Knight confirmés… Kasie en retrait
La saison dernière, Alden Parker a fait bon office pour remplacer Jethro Gibbs en tant que chef de l’équipe du NCIS. Cette saison, Parker s’est confirmé et c’est l’agent Knight, arrivée plus discrètement au cours de la saison dernière, qui s’est révélée. Son histoire a été approfondie, je pense notamment à sa relation avec Palmer. Autrement, c’est Kasie, la scientifique, pour laquelle l’histoire a été moins développée et pour laquelle je n’arrive pas toujours à l’apprécier autant que Pauley Perrette (Abby Sciuto). De manière générale, les histoires des personnages ne sont plus aussi approfondies qu’auparavant. Dans les saisons précédentes, la référence au passé était quasiment omniprésente – bien plus rarement désormais.
De bonnes enquêtes mais une intrigue de fond à la ramasse
Au bout de vingt saisons, on se plaît à toujours à suivre les enquêtes qui proposent des situations qui ne semblent jamais se répéter et qui met à l’honneur de mettre en plan central l’ensemble des personnages. La série vit toujours aussi bien malgré la composition des épisodes qui reste toujours – et hélas la même. Cette saison d’ailleurs a été bien moins glorieuse dans les « grandes intrigues », par là j’entends les histoires profondes hors enquête épisodique. L’histoire de cette saison est liée à des agents russes trainant autour d’une sénatrice américaine. Comme une vieille intrigue épuisant le puit de la guerre froide déjà bien vide de saveur… La sénatrice par ailleurs aurait pu jouer un rôle bien plus important – mais je crains que les producteurs ne puissent mettre si mal l’image du métier de sénateur. En bref, une série toujours plaisante à suivre mais il manque d’épices pour qu’elle carbure toujours comme avant.
Les Chroniques de Jérémy Daflon 
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