Les Chroniques de Jérémy Daflon

Les Argonautes de l’air, une bien belle référence au mythe de ces aventuriers grecs qui parcouraient les mers, adaptée ici à la conquête du ciel, une histoire proposée par H.G. Wells.

– Voilà des imbéciles… J’essaye de conquérir un nouvel élément… J’essaye de réaliser une chose qui révolutionnera toutes les conditions de la vie… et au lieu de prendre à mes recherches un intérêt intelligent, ils ricanent et font de stupides plaisanteries, m’injuriant et donnant des noms ridicules à mes appareils.

Les Argonautes de l’air, H.G. Wells

Les Argonautes de l’air

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Auteur : Herbert George Wells

Éditeur : RBA Collection

Genre : Nouvelle

Sortie : 1903

Nationalité : Anglaise

Pages  125 à 140 dans la collection RBA.

Prix : 3.99€ (1er numéro)

Résumé : Quand un homme essaie de s’envoler dans les airs, on le prends bien souvent pour un fou. Mais si l’histoire du voyage dans le ciel était possible ? Voici le projet d’une grande conquête.

Accessible ici : http://livres.gloubik.info/spip.php?article379

⭐⭐⭐⭐

Note : 4 sur 5.

La conquête des airs ?

H.G. Wells pouvait-il ne pas aborder la conquête des airs ? C’est Dans les Pirates de la mer et autres nouvelles en 1902 qu’est parue Les Argonautes de l’air, une chouette histoire nous relatant les affaires de Monson et de Woodhouse. Ce dernier, ingénieur, travaille pour le compte du premier. Ces excursionnistes veulent s’approprier le ciel en construisant une machine volante, l’ancêtre de nos avions ! Cependant, le projet n’est qu’échec sur échec, pompe beaucoup d’argent et les gens de la haute société raille les idées débridées de Monson, même ses ouvriers ! Pourtant, l’idée n’est pas de faire un Paris-New York, mais simplement de planer quelques kilomètres. À travers Les Argonautes de l’air, Wells nous emmène au travers d’une conception scientifique et matérielle d’un engin, et surtout au creux d’un rêve de l’époque, d’épatantes personnes persuadées qu’un jour elles réussiront un exploit, que nous contemporains, avons par habitude banalisé. Que c’est agréable de revivre les rêves de l’époque !