Le vol du microbe ou Le blanc qui deviendra nègre est une nouvelle d’H.G. Wells qui est présente dans mon édition collector de La Machine à Explorer le Temps. Courte, elle a la prouesse de devenir la plus ancienne histoire d’attentat à l’arme bactériologique que je connaisse !
– Évidemment, il est original, pensait-elle. Mais courir à travers Londres, et encore au plus fort de la saison élégante, en pantoufles !
Le vol du microbe, H.G. Wells
Le vol du microbe
Auteur : Herbert George Wells
Éditeur : RBA Collection
Genre : Nouvelle
Sortie : 1894
Nationalité : Anglaise
Pages : moins de dix pages (au sein d’un gros numéro)
Prix : 3.99€ (1er numéro
Résumé : Un homme dérobe à un biologiste un tube à essai contenant un germe terrible, capable de mettre une ville voire un pays entier à genoux en quelques semaines : le choléra.
Un attentat à l’arme bactériologique
Son nom original est The Stolen Bacillus et elle est la toute première nouvelle publiée par H.G. Wells en 1894, un an avant La Machine à Explorer le Temps. Elle est intégrée à une série de nouvelles commandées par Lewis Hind, le directeur de la revue Pall Mall Budget lorsque Wells venait de devenir enseignant en sciences naturelles et qu’il s’essaya à l’écriture. Cette histoire est plutôt comique et dramatique. Un visiteur rencontre un savant qui souhaite l’épater : il lui présente le bacille du choléra et se le fait voler ! Le projet de l’anarchiste : répandre le choléra dans Londres. S’ensuit alors une course-poursuite en cabriolet dans les rues de Londres et d’une fin plutôt épatante dans le genre. Sur le fond, la science est au cœur de l’histoire tout comme les progrès technologiques et scientifiques à une heure où l’on mets en flacon les bactéries. Surtout, H.G. Wells entend déjà dans ce premier récit à prévenir les hommes à travers sa satire. En effet, la culture pour la science de bactérie représente ainsi un danger pour les sociétés entre de mauvaises mains. Dans son projet, Wells ne condamne pas le progrès scientifique mais la mauvaise utilisation de la science par l’homme. Il écrit en tout cas dans Le blanc qui deviendra nègre une histoire qui a pour objet une utilisation militaire des armes bactériologiques, ce que je pensais ne jamais voir déjà à cette époque !
Laisser un commentaire