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Pas un mot, uniquement des planches sublimes. Love : le renard de Frédéric Brrémaud et Frederico Bertolucci est la BD la plus magnifique que j’ai lue. Elle raconte la vie de nombreuses espèces sur une île volcanique, lorsque le paradis se transforme en enfer.


Love : le Renard


Scénario : Frédéric Brrémaud

Dessin : Frederico Bertolucci

Éditeur : Glénat – Vents d’Ouest

Genre : BD d’aventure

Sortie : 03 février 2021

Pages : 80 pages

Dimensions : 21,5 x 29,3 cm

Prix : 15,50€

Résumé : Sur une petite île du grand nord, un volcan entre en éruption, un monde disparaît. Les animaux gagnent la partie basse de l’île, les oiseaux paniquent, les phoques se jettent à l’eau. Et pourtant, il est un animal, un renard, qui court à contresens, mû par un étrange instinct qui dépasse le besoin de survivre. Rien, pas même les coulées de lave, les troupeaux de bœufs musqués en fuite ou les ours ne lui feront rebrousser chemin !

Note : 4.5 sur 5.

Une épopée animalière en BD

Alors que le volcan entre en éruption et bouleverse la vie des individus de l’île qui descendent jusqu’au plus proche de la mer, un petit renard remonte – lui – la pente. Si un final émouvant nous emporte à la fin, c’est sans compte le succès de toute l’histoire racontée auparavant. Love : Le Renard est la preuve qu’un récit ne peut être que d’images sans un mot. Dans cette île paradisiaque où vivent sur terre, dans la mer et dans les airs de nombreuses espèces, chacune essaie de survivre au gré de ses capacités et de ses faiblesses. L’aventure se complique au beau milieu de la lave et des accidents. C’est une explosion de sauvage qui nous saute sur le visage, l’impression de suivre un documentaire animalier voire un film rien qu’à la lecture. Love : le Renard est sublimé d’un dessin vraiment époustouflant. Le détail et la morphologie des animaux sont très travaillés et chaque planche, chaque case comporte un dessin soigné. Les couleurs sont vives et les jeux de lumière sont parfaits : la lave du volcan est une difficulté qui s’est révélée en un véritable atout graphique. Les multiples paysages, liés aux divers animaux, ont tout autant été étudiés. Réellement, je n’ai jamais été aussi subjugué graphiquement par une BD, et une fois pris dedans, l’histoire se laisse raconter. Une BD muette qui ne nous laisse pas indifférent une fois terminée, pas besoin de mot pour raconter une épopée.


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