Pokémon : les Ailes du Crépuscule met en scène la nouvelle région de Golar et en vitrine le jeu Pokémon Épée et Bouclier. Au-delà du marketing, la mini-série propose une série de portraits émouvants au style asymétrique de l’animé traditionnel.

Titre : Pokémon : Ailes du Crépuscule
Réalisation : Shingo Yamashita
Scénario : Sou Kinoshita
Studio : Studio Colorido
Sortie et durée d’épisodes : 2020, 6 min pour 7 épisodes
Synopsis : La série met en avant les habitants de Galar, et raconte quels sont leurs rêves, leur quotidien mais aussi leurs difficultés et leurs conflits. Elle met également en avant plusieurs Pokémon originaires de cette région.
Les Ailes du Crépuscule : un style émouvant
Si sept épisodes de 5 à 6 minutes semblent relever d’une certaine difficulté, le défi est particulièrement réussi pour la minisérie Pokémon : les Ailes du Crépuscule. La stylistique est particulièrement soignée, mélangeant Pokémon de plusieurs générations dont la dernière, un vent rafraîchissant qui ne rompt pas avec le passé, plaisant pour ceux qui ont arrêté la saga depuis un moment comme moi. Mais surtout, ce qu’on retient davantage est le parti pris émotionnel et empirique que ne possède pas l’animé traditionnel. Comme ce premier épisode où deux jeunes enfants rêvent de Pokémon et de combats sans savoir s’ils sortiront un jour de l’hôpital… Ou la difficulté de combiner à la fois le titre de championne d’arène et son activité professionnelle. La nécessité d’être à l’écoute et attentif aux comportements de ses Pokémon. Si les épisodes sont uniques, il y a tout de même un fil conducteur en la personne de Tarak, le boss de la région et dont finalement tous les épisodes tournent plus ou moins autour de lui. C’est en tous cas une très belle expérience qui permet de renouer rapidement et avec efficacité une saga d’enfance.










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