Dans le cadre de SimPlement, je me suis proposé volontaire pour lire les nouvelles de Frank Hodiesne. Attirantes par leur couverture, intrigantes par leur genre, j’ai bondi dans l’univers du Kalishar. Après Le Messager, la seconde nouvelle nous emmène chez La Reine-Sorcière du Dryazrin.


Titre : La Reine-Sorcière du Dryazrin
Auteur : Frank Hodiesne
Dans l’univers du Kalishar
Éditeur : Indépendant
Pages : 14 pages
Sortie : 2019
Prix : 0.99€ (e-book)
Synopsis : Toujours à la recherche d’un remède à sa terrible malédiction, le Kalishar part en quête de la cité d’Ukholiwa et de sa mystérieuse Reine-Sorcière, aux pouvoirs fantastiques. Un périple qui l’entraînera par delà les vastes dunes du Dryazrin. La Reine-Sorcière du Dryazrin est la seconde nouvelle prenant place dans l’univers du Kalishar, une saga de sword & sorcery qui suit les errances et la quête impossible d’un homme maudit.
Maudit et mystérieux
Le Kalishar s’avère être un homme maudit. Frank Hodiesne livre à travers La Reine-Sorcière du Dryazrin bien davantage de mystères que de réponses. Quelle est cette véritable malédiction ? Qui est la Reine-Sorcière ? Que veut-elle et pourquoi a-t-elle fait ces choix ? Peut-être que ce deuxième épisode n’a pas assez satisfait ma curiosité en terme de réponses. Ce qui est certain, c’est qu’il étend l’univers du Kalishar et met en exergue un nouveau personnage qui pourrait s’avérer important par la suite. Pas à pas, on en apprends davantage sur le Kalishar, malgré peut-être le manque d’un lien entre la première et la deuxième histoire. Peut-être que l’utilisation de données temporelles pourraient aider l’histoire à s’ancrer dans son propre univers, ce qui permettrait à l’auteur d’écrire dans un temps chronologiquement passé sans perdre le lecteur dans la continuité de l’univers.
Une belle écriture, lourde de descriptions
Frank Hodiesne nous livre une belle écriture, plus simple que Le Messager. On sent une certaine aisance dans les mots, dans la construction des phrases et dans la construction de l’univers, de l’histoire. Toutefois, cette nouvelle en comparant à la première est trop descriptive. Non sans intérêt puisqu’on peut davantage s’imaginer les paysages (magnifiques) et le détail des peuples, des monuments, des cités mais à mon goût, dans ces quatorze pages, l’action n’était pas assez présente. Alors que Le Messager débutait sur un combat intense, La Reine-Sorcière du Dryazrin commence avec des enchaînés et une errance : deux situations très différentes, bien que le voyage soit en commun, qui laissent présager des histoires bien différentes des nouvelles aux autres, ce qu’on attend de ces dernières et qui est un bon point. J’attends avec impatience la suite qui devrait sortir prochainement !






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