Ballard est une série télévisée américaine produite par Michael Connelly et basée sur ses romans L’Étoile du désert et Les Ténèbres et la Nuit. La série raconte en dix épisodes la vie du lieutenant Ballard qui dirige à Los Angeles une division du LAPD chargée de résoudre les Cold Case, des affaires oubliées. Entre corruption policière et violences sexistes et sexuelles, la série Ballard dénonce un monde patriarcal, mafieux et parfois injuste.
Ballard
Ballard est une série télévisée américaine créée par Michael Connelly, Michael Alaimo et Kendall Sherwood. La série s’inscrit dans l’univers des séries Harry Bosch (2014-2021) et Bosch: Legacy (2022-2025), inspirées du personnages de Harry Bosch dans les romans de Michael Connelly.
L’inspectrice Renée Ballard est nommée à la tête d’une nouvelle division d’affaires non résolues du LAPD. Composée principalement de bénévoles et aux ressources limitées, l’unité est chargée de résoudre des homicides vieux de plusieurs décennies. En rouvrant des enquêtes longtemps en suspens, Ballard découvre un réseau de corruption et de dissimulations qui s’étend jusqu’au cœur du service de police.
📺 Nombre de saisons : 1 (une deuxième devrait être tournée)
🎬 Nombre d’épisodes : 10
📡 Diffusée sur : Prime Vidéo
📅 Première diffusion : Juillet 2025
Une lieutenant chargée de résoudre les affaires non résolues
Ballard est un lieutenant de police agressée sexuellement par son ancien coéquipier. Après avoir porté plainte, elle a vu ses amis et collègues lui tourner le dos. Rétrogradée à la direction des Cold Case, elle travaille en équipe avec des bénévoles et des réservistes acharnés. Cependant, Ballard n’est pas si libre. Son équipe a été montée par un conseiller municipal qui cherche à résoudre le meurtre de sa sœur Sarah. Entre autres enquêtes, Ballard est étroitement surveillée politiquement. La série ne se concentre pas seulement sur l’affaire de Sarah. Il semblerait que le monde des flics de Los Angeles soit quelque peu corrompu après les révélations d’une autre affaire.
Une critique de la société patriarcale et des violences sexistes
La série est intéressante. On se plaît à suivre une petite équipe qui fait ce métier uniquement dans le plaisir de résoudre des affaires. Les enquêtes avancent, et malgré l’accumulation des noms et le parallèle entre les deux, on arrive à suivre et à comprendre ce qui se passe. La série insiste beaucoup sur les violences sexistes et sexuelles, les souffrances des femmes qui sont coupables même lorsqu’elles sont victimes, et sur la société patriarcale. À vrai dire, c’est le cœur de la série. Néanmoins, pas de retournements de situation (de twist) à vous retourner le cerveau… C’est aussi ça qui donne un côté réaliste à la série Ballard : il s’agit davantage de situations quotidiennes et sociétales que d’événements extraordinaires. Pour des personnes connaisseuses du sujet, rien de nouveau à l’horizon : hommes qui tournent le dos à une femme victime de violences sexuelles, perversité, prédation, manipulation, traumatismes, tout y est à travers différents personnages. Il manque à la série du suspens et de tension : j’aurais aimé que le sujet de la corruption policière connaisse davantage de rebondissements et que l’influence politique du conseiller municipal soit un réel enjeu. La série est satisfaisante, mais pas excellente. Cependant, elle appelle à une saison 2.
Les Chroniques de Jérémy Daflon 
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