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Depuis janvier il n’y avait pas eu de bilan sur le blog. Peu de publications même. D’autres projets et travaux étaient en cours, je reprends doucement le rythme. Je ne prendrais en compte pour ce mois de juillet uniquement les lectures que j’ai faite ce mois-ci, et dans un second temps les chroniques publiées sur le blog ce mois-ci.

Qu’est-ce que j’ai lu en juillet 2024 ?



Les lectures du mois ont été très portées sur la Préhistoire. Au musée de Picardie à Amiens, il y a une exposition intitulée La Somme des Préhistoires, jeu de mot liant bilan et nom du département pour exposer les fouilles archéologiques de la région pionnière de la Préhistoire, là où on a découvert pour la première des outils d’hommes antédiluviens. Ainsi, le catalogue La Somme des Préhistoires : un territoire, notre histoire est un excellent livre pour apprendre et parcourir les recherches préhistoriques de la région après une visite du musée. Le livre Néandertal nous invite à travers la lecture de plusieurs auteurs préhistoriens de découvrir l’Homme de Néandertal qui a vécu en même temps que nous, Homo sapiens. Le livre En matières de Préhistoire : minéral, animal, végétal est un livre introduisant les recherches archéologiques à travers l’objet : comment le minéral, le végétal, l’animal permet d’étudier la période, et quelles analyses y sont faites. À cela s’ajoutent deux romans historiques centrés sur la Préhistoire, mais qui ne sont pas des études scientifiques. Le roman de Fabien Dorémus, La mâchoire, nous plonge dans une Abbeville du XIXe siècle lorsque l’anglais Prestwich vient à la rencontre de Jacques Boucher de Perthes qui l’a invité. Jacques Boucher de Perthes est un agent des douanes, et c’est lui le premier « Préhistorien ». On y creusait dans les villes de la Somme de nombreuses carrières pour l’industrialisation et l’urbanisation du pays. Voilà qu’en creusant, des outils, des silex taillés précisément, furent trouvés à côté de fossiles d’animaux disparus bien avant « le Déluge » de la religion chrétienne. Le roman se déroule vingt ans après les découvertes, lorsqu’on rapporte à Jacques Boucher de Perthes, non pas des outils, mais une mâchoire ! Malheur, celle-ci disparaît, alors que de Perthes a invité tous les scientifiques pour venir la voir ! Une enquête s’ouvre alors… Le roman historique À l’aube du monde de Gilbert Sinoué se déroule au Paléolithique dans un premier temps, au Néolithique dans un deuxième temps. Il invite le lecteur à se plonger dans une tribu d’hommes nomades et chasseurs-cueilleurs et y présente d’une manière accessible le mode de vie de ces humains. L’autre partie du roman se déroule chez leurs descendants. Cette fois-ci, ils sont sédentaires et agriculteurs-pêcheurs, une communauté humaine organisée autour d’un roi et de croyances. Une plongée littéraire aux débuts de l’humanité. Vient ensuite le roman de Fiona Barton, La Coupure, une enquête d’une journaliste autour d’un bébé trouvé mort et enterré dans un chantier. La journaliste Kate va essayer de reconstituer le quartier de l’époque et d’y interroger ses anciens habitants. Enfin, vient deux tomes des Carnets de l’Apothicaire, excellente série dans laquelle on suit une jeune adolescente dans le quartier des plaisirs du palais impérial, dont son métier est de déjouer les complots, et d’enquêter.


Les chroniques publiées en juillet 2024

Voici les articles, toute catégorie confondue, publiés en juillet 2024 !

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