Mes premiers tomes des Carnets de l’Apothicaire trainaient au club manga du collège depuis un moment. Je les ai récupérés pour me plonger dans cette nouvelle aventure story-boardé par Itsuki Nanao et dessiné par Nekokurage, édité par Ki-oon. D’avance, j’annonce que c’est une bonne découverte et une série que je vais dévorer avec plaisir.
Les Carnets de l’Apothicaire
Saga : Les Carnets de l’Apothicaire
Scénario : Itsuki Nanao
Dessin : Nekokurage
Genre : Manga historique, enquête, médecine.
Éditeur : Ki-oon
Sortie : 2017
Pages : 167 p.
Prix : 7,95€
Résumé : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial ! À 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur. Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manœuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse.
Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête… et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée… Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d’une des favorites de l’empereur. Au beau milieu de ce nid de serpents, le moindre faux pas peut lui être fatal !
Du quartier des plaisirs au palais impérial
Mao Mao est une jeune fille qui travaillait au quartier des plaisirs avant d’être enlevée et vendue à la cour impérial. Au milieu de la domus de Gyokuyo, une des concubines de l’empereur, Mao Mao doit s’adapter à son nouvel environnement aux règles de bienséance dont elle n’est pas habituée. Avant tout, Mao Mao est apothicaire, elle a toutes sortes de connaissances sur les ingrédients nécessaires pour concocter des poisons ou des remèdes. Un intendant de la cour impériale, Jinshi, remarque Mao Mao lorsque deux concubines s’affrontent au milieu du palais, s’accusant mutuellement d’être responsables de la mort des nouveau-nés masculins. Après avoir conseillé dans le secret une concubine, Mao Mao est convoqué devant la cour.
Une excellente découverte
C’est dans le train que je lisais ce premier tome des Carnets de l’Apothicaire qui est aussi en diffusion en animé. J’ai beaucoup aimé ce premier tome qui rentre directement dans le sujet, après une planche démontrant l’enlèvement, Mao Mao est déjà la cour impériale, sans qu’on perde de temps. À la cour de Jade, auprès de Gyokyo, elle s’intègre très vite et ses camarades servantes l’adorent. Nous ne sommes pas ici dans une histoire avec une jeune servante maltraitée. Bien au contraire, Mao Mao a des compétences que les autres n’ont pas : elle sait lire et écrire, mais surtout ses connaissances d’apothicaire sont fortes utiles dans un contexte d’intrigues et de complots ambiants à la cour impériale. Il y a de nombreux moments de joie et beaucoup d’humour dans ce premier tome. De même, Jinshi, l’intendant de la cour, semble fourbe, intéressée et intriguée par Mao Mao qui est l’une des rares filles qui ne fantasment pas sur lui. Mao Mao fait ainsi une entrée remarquée dans la cour impériale comme une aide utile, voire nécessaire puisque les complots et les intrigues semblent y être nombreux.
Les Chroniques de Jérémy Daflon 
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