, ,

Après avoir délaissé Boruto, me revoilà en train de rattraper mon retard. J’ai terminé l’arc du clan Funato dans l’animé, petite chronique pour en parler.


Boruto (Arc funato)


Arc : Clan Funato

Épisodes : 233 à 255

Auteurs : Ukyo Kodachi (scénariste), Noriyuki Abe (réalisateur)

Production : Studio Pierrot

Genre : animé, shonen

Résumé : L’équipe 7 est envoyée à Kiri. Une machine scientifique sera bientôt dévoilée mais des soupçons pèsent sur une menace terroriste. En réalité, l’affaire est bien plus grave que cela, c’est toute une guerre à Kiri qui va se déclencher ravivant la spirale de la guerre.

Note : 4 sur 5.

Kiri : une modernisation trop rapide

L’arc du clan Funato fait bien une vingtaine d’épisodes (233 à 255). Boruto et son équipe sont de retour à Kiri, au pays de l’Eau. Effectivement, une menace terroriste lors de la présentation d’une expérience scientifique est soupçonnée. Elle devient réalité lorsqu’une terrible explosion se produit comme diversion pour libérer quelques prisonniers, dont Araumi, le chef du clan Funato.

Sans en dévoiler plus, l’arc du clan Funato est costaud. Il nous permet déjà de retrouver des personnages tels que les criminels rencontrés lors de la première opération à Kiri ou encore Kagura. Outre cela, l’arc met en avant la nouvelle histoire de Kiri. Une ville qui se serait modernisée trop vite, sans tenir compte des plus réfractaires à la modernisation, représentés ici par le clan Funato. C’est ainsi le passé des pirates qui affronte la modernité du village.



La guerre, ses morts et ses vengeances

L’arc du clan Funato va encore plus loin. Ce qui était une menace terroriste devient une véritable guerre dans laquelle s’enchaînent les morts. Voilà un point où j’aimerais d’abord revenir. Le monde dans lequel a grandi Naruto était beaucoup plus violent que celui dans lequel a grandi son fils Boruto, pourtant lorsque l’on suivait les aventures de Naruto, il était rare de voir des personnages mourir. L’arc du clan Funato est assez exceptionnel dans le genre. Notamment parce qu’il renoue avec une morale déjà bien connue des fans : la spirale de la guerre. Ainsi s’enchaînent haines et vengeances : vouloir assassiner le meurtrier de celui qu’on aimait, entraînant par conséquent une nouvelle vague de vengeance.

C’est désormais Boruto qui expérimente l’histoire qui tournait autour de l’œuvre de Naruto. Bien que ce soit une répétition, il faut admettre que l’arc est admirablement joué. Boruto est au centre de ces enjeux, lui-même s’est vengé d’un homme qui attaquait Kiri et voilà qu’un enfant, Kobuna, souhaite l’assassiner. J’ai bien aimé la retranscription de ses émotions, lorsqu’il réalise lui-même qu’il est entré dans le cercle vicieux. Il a pris conscience et ne sait pas comment réagir face à cet enfant animé par son désir de vengeance. Boruto propose une solution intéressante. Pourtant, lorsque Kobuna peut assassiner Boruto, voilà qu’il tremble et se demande s’il fait bien les choses. Le scénario est bon tant l’enfant se remet en question face à ses actes.



La petite déception de l’arc Funato

Kobuna n’est qu’un enfant parmi d’autres. Le cas d’Ikada est encore plus intéressant. Enfant du clan Funato, il a rompu avec la piraterie de sa famille pour construire des navires. Boruto s’est lié d’amitié avec lui, avec cet enfant qui est pressé par son clan de les rejoindre lorsque la guerre commence. Hésitant, c’est finalement lorsque sa sœur Seiren est blessée qu’Ikada fait son choix. Animé par l’esprit de vengeance également, Ikada témoigne de cette jeunesse empêtrée dans la guerre. Boruto rêve de le stopper, de redevenir son ami, de stopper plus généralement la guerre – comme ce fut le cas pour son père. Une chose dans cette histoire me déçoit cependant. Si évidemment l’histoire est touchante, m’a plu, la transition d’un Ikada enfant à un Ikada adolescent-jeune adulte est regrettable. Scénaristiquement, il a fallu faire en sorte qu’Ikada soit à la hauteur du commandement de l’armée, certes. Cependant, le fait de le faire grandir rompt tout charme avec l’histoire qu’on voulait nous raconter. On a connu un Ikada enfant brisé par la guerre, pourquoi ne pas avoir un Ikada enfant combattant durant la guerre pour amener encore plus de portée à l’histoire ? Mis à part cela, l’arc était sympathique et la fin touchante. Pas mal pour du déjà vu.

Laisser un commentaire