Dans l’univers d’Halo, Combat Evolved est le tout premier épisode d’Halo sortie sur Xbox en 2001. Comme quoi, ça remonte. Mais dans ma lancée après avoir terminé le préquelle Halo Reach, j’ai lancé la Halo Master Chief Collection et incarné le Spartan John-117.



Souvenez-vous : la fuite de Reach

Halo Combat Evolved est la suite directe du jeu Halo Reach, cette planète attaquée et détruite par l’alliance extraterrestre Convenants qui a déclaré la guerre aux humains. Un vaisseau réussit à s’enfuir, le Pillar of Autumn dirigé par le capitaine Jacob Keyes auquel l’équipe Noble, en particulier Noble Six que l’on incarne, a remis le sous-programme de Cortana, l’intelligence artificielle (une fraction d’elle seulement). Un mystérieux anneau dans l’espace est découvert. Cette structure héritière d’une technologie ancienne s’appelle Halo. L’enjeu d’Halo Combat Evolved est de découvrir et d’analyser cette structure en incarnant le Spartan John-117.



Halo : une arme surprenante

Je jouais à Halo sans vraiment savoir ce que signifiait… Halo. Tout prend son sens ici, dans ce premier jeu. Un sens totalement surprenant, une arme destructrice dont le peu de réponses qui nous sont dévoilées nous permettent d’appréhender tout de même cette folle technologie. Beaucoup de mystères restent à découvrir et c’est ce qui donnent envie de continuer. En ce qui concerne le scénario, le jeu est donc un essentiel, une étape indispensable pour ceux qui veulent s’ouvrir à l’univers et c’est d’ailleurs potentiellement la première œuvre à travers laquelle vous pouvez commencer l’univers.



La guerre des quatre armées

Le profane que je suis n’avait connu dans Halo Reach que le combat entre humains et Convenants. Halo Combat Evolved met en scène de nouvelles armées : les Floods et les Sentinels de 343 Guilty Spark, chacune avec ses propres spécificités. C’est leur toute première apparition, les deux étant extrêmement liés, le jeu dessine toute une histoire sur ce qui est le fléau de l’humanité et ses gardiens. En difficulté héroïque, le jeu n’est pas une mince affaire. Notamment avec les Floods qui ont la particularité d’être des monstres sympas à combattre tout autant qu’ils sont lourds notamment par leur masse numérique. Ce qui était drôle, c’est le combat qui se dessine entre les différentes armées : humains, Convenants, Floods, Sentinels, on pouvait voir les uns affronter les autres, un capharnaüm gigantesque dont j’ai quelques fois profité pour fuir le combat et le jeu à rallonge.



Une durée de vie à rallonge pour Halo Combat Evolved ?

Pour terminer le jeu en difficulté héroïque, Halo Combat Evolved m’a demandé 7 heures avec des dizaines de morts à la clé, en grande partie la faute des Floods qui sont plutôt suicidaires… La chose à laquelle on repère la vieillesse du jeu est l’organisation de ses « donjons ». En effet, les missions demandent de passer de salle en salle, si nombreuses qu’on peut se demander s’il n’y avait pas là l’idée de rallonger la durée de vie du jeu. D’autant plus que ces salles sont exactement les mêmes, dans leur composition en monstres et dans leur agencement, avec seulement une alternance « miroir » pour casser cet effet redondant, mais toujours présent. En difficulté normale, ce souci ne devrait pas être un énorme problème mais quand le mode héroïque engendre souvent la mort, les missions peuvent être parfois extrêmement longues, au point qu’à force on préfère esquiver que combattre pour terminer. Il y avait vraiment des passages extrêmement difficiles à passer, pour lesquels il fallait en réalité ruser (ce qui est assez drôle) pour passer.

En contrepoint cependant, et là est l’atout de la Master Chief Collection, c’est que de nombreux succès sont proposés dans le jeu, demandant de bien scruter les environs, de réaliser quelques exploits et de recommencer certaines missions pour les obtenir. De quoi amuser ceux qui sont à la course aux points. En outre, le jeu propose des défis comme dans l’ensemble de ses jeux, plus ou moins drôles et plus ou moins difficiles que l’on peut activer indépendamment de la difficulté : ce sont les crânes, dont pour citer un exemple, celui qui octroie davantage de grenades à l’ennemi.


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