Sur Netflix est parue une mini-série qui retrace l’histoire du jeu-vidéo. High Score multiplie anecdotes et témoignages pour nous présenter l’avènement du jeu-vidéo à travers une réalisation et une plume très bien travaillées. Plongeon dans une époque qui fait rêver.

Titre : High Score
Créé par : France Costrel
Réalisé par : William Acks, Sam LaCroix, France Costrel, Melissa Wood
Genre : Documentaire
Durée et épisodes : six épisodes de 40 minutes
Synopsis : Des bornes de jeux d’arcade jusqu’aux années 2000, le documentaire retrace l’âge d’or du jeu-vidéo. Multipliant témoignages, anecdotes, images d’archive, les épisodes sont chrono-thématiques et présentent une grande diversité de sujets.
L’histoire du jeu-vidéo : une série très riche
Rare sont les productions sur l’histoire du jeu-vidéo racontées par les acteurs de ce dernier. High Score est une série qui fait vraiment le travail. L’écriture et la réalisation permettent de découvrir une période riche en innovations et d’aborder les plus grands thèmes avec la précision de témoignages, d’images d’archives et de documents. Le patron d’Atari, le bruiteur de Donkey Kong, les créateurs de Doom et les vainqueurs de tournois. Chaque épisode a son lot d’intervenants qu’on écoute attentivement. Si ce ne sont pas les acteurs qui vous intéressent, ce sont peut-être les thèmes. High Score fait dans le détail. Des bornes d’arcade à la console cartouche. La domination d’Atari sur le marché du jeu-vidéo, puis l’entrée de Nintendo aux États-Unis et leur domination. La grande crise du jeu-vidéo, les grands procès, les personnages de l’ombre, les grands et petits noms, les premiers tournois, les premiers magazines. Les plus grands jeux sont mentionnés tout comme ceux destinés marketingement aux femmes, développés avec des minorités. L’entrée du SEGA et le début de la guerre des consoles. Les premiers jeux en vue FPS, l’avènement du multijoueur et de l’internet. Les premiers jeux RPG, de combat, de sport. La montée de la violence qui a causé des remous dans la société. Des enfants aux jeunes : les différents publics visés tout en sachant que les stratégies de marketing ne sont absolument pas éludés : tout est dit crûment.
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Limites de la série et période rêvée
J’ai énormément appris avec High Score, j’ai découvert une époque que je ne connaissais qu’avec quelques mots du Joueur du Grenier, à l’occasion de ses tests. Désormais, je connais mieux l’histoire de ces jeux, leur développement, leur innovation et leur difficulté. Ce qu’on peut reprocher à High Score cependant, c’est son côté centré-USA. Si les consoles japonaises font partie intégrantes de la série, c’est uniquement parce qu’elles ont dominé le marché américain. Mais il manque une géographie plus diverse. Tout comme la série finalement n’aborde qu’une histoire du jeu-vidéo des années 1970 au début des années 2000. Ainsi, un grand pan du gaming est laissé de côté, peut-être de quoi produire une nouvelle saison…






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