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C’est avec Le complot du trident que je fais la découverte d’un nouvel écrivain : Tristan Koëgel. Edité chez Didier Jeunesse qui m’a offert gentiment ce livre par l’intermédiaire du programme « Masse Critique » de Babelio, Le complot du trident est un polar d’un genre nouveau pour moi.


Le complot du trident


Titre : Le complot du trident

Auteur : Tristan Koëgel

Genre : Polar, Jeunesse

Éditeur : Didier Jeunesse

Sortie : 2017

Pages : 192 pages

Prix : 14,20€

Résumé : Tout commence à Ostie, lorsqu’un bateau bloque le port et menace le départ des festivités à Rome. Publius, grand dignitaire de Rome, est dépêché sur place par l’empereur. Accompagné de son neveu Lucius, l’enquêteur découvre des cadavres jonchés à bord du navire. Ce n’est que le commencement : alors qu’un complot se trame, l’empereur Titus se croit la cible des dieux. Plus tard, Titus est retrouvé mort et Publius, grand ami de l’empereur, est arrêté et accusé du meurtre de l’empereur.


Un polar dans l’antiquité romaine

Le complot du trident est une nouveauté pour moi. Alors que mes lectures se concentrent vers le thriller, je n’ai pas l’habitude des polars, et certainement pas ceux se déroulant dans une période chronologique ancienne. C’est sous l’empire romain qu’une enquête de la plus haute importance est ouverte, voilà de l’originalité ! Le devenir de la couronne impériale est en danger dans une époque où les moyens d’enquêter ne sont absolument pas ceux d’aujourd’hui. L’historicité est ainsi ma dose de sucre qui m’incite à tourner les pages. Quoi de mieux qu’un complot pour m’intriguer ? Sur le fond, Le complot du trident est un roman maîtrisé. Tristan Koëgel fait ressurgir sans lourdeur la vie romaine de l’époque facilement imaginable. Il sait imposer le mystère, poser et dénouer l’intrigue pour répondre à une question qui en pose de nouvelles. Quelques personnages clés, pas plus ; aucun paragraphe inutile : tout accompagne l’histoire jusqu’au bout. Toutefois, je m’arrête quand même sur deux points. Le premier est celui d’une fin peut-être attendue pour l’identité du ou des fomenteurs, bien que les motivations restent à deviner ! On peut toutefois mettre ce léger problème sur le compte d’un roman jeunesse. Second point, la mort d’un des personnages n’était pas inattendue, sans doute dû à mes études d’histoire. Sur la forme, on peut regretter une couverture peut-être légèrement trop sobre pour un format broché, même s’il est vrai que ces deux couleurs majoritaires peuvent avoir un certain charme. Par contre, la prise en main du livre est plus que parfaite. La police et la taille d’écriture, la typologie en elle-même, le format du livre : tous ces facteurs rendent la lecture de ce roman très agréable. Pour conclure, je finirai par une note positive : pour moi, c’est un polar original qui m’a permis de découvrir une enquête passionnante au sein d’un territoire impérial parfaitement décrit et je félicite cet écrivain pour qui j’ai un coup de cœur et dont j’ai hâte de lire le prochain livre, s’il est dans cette tonalité là.

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